Les usages sociaux des pentecôtistes tsiganes
200 caravanes arrivent sur un Stade de Football, sur des dunes, ou sur
un grand champ de foire agricole !! Les médias dénoncent, les riverains
ont peur, le Préfet renvoie la responsabilité aux communes, les communes
au Préfet, les gens du voyage sont montrés du doigt. Mais qu'est-ce que
ce groupe de 200 caravanes ? Que font-ils là ? Pourquoi ce chapiteau ?
Sont-ils tous évangélistes ? Quels sont leurs usages ? Comment sont-ils
organisés ? Qui sont ces pasteurs ? Comment sont-ils formés ? Quelles
critiques entend-t-on envers ce mouvement très prosélyte ? Comment
répondent les institutions ordinaires ? Qui sont-ils ?
Ce travail relate 17 ans passés à observer ces "missions évangéliques itinérantes", à observer leurs pratiques et leurs usages sociaux ainsi que l'attitude et les discours des institutions ordinaires. Les interactions entre les institutions ordinaires et cette nouvelle institution qu'est la mission évangélique tsigane nous ont permis de mieux comprendre de nombreuses dimensions de la vie sociale des tsiganes : les difficultés à habiter, les difficultés avec l'écriture et la lecture, les difficultés à scolariser leurs enfants, le racisme institutionnel, les stigmatisations, et enfin, le cynisme des institutions dominantes et de leurs agents.
C'est une grande scène de théâtre où chacun joue un rôle prescrit par des impératifs sociaux parfois opposés. Le racisme se dissimule parfois sous des apparentes bienveillances. Si la marque du "gadjé" est celle de l'altérité, le marquage "gens du voyage" est celui d'un racisme institutionnalisé. Les usages sociaux des pentecôtistes tsiganes est une réponse aux impératifs des majoritaires.
Ce travail relate 17 ans passés à observer ces "missions évangéliques itinérantes", à observer leurs pratiques et leurs usages sociaux ainsi que l'attitude et les discours des institutions ordinaires. Les interactions entre les institutions ordinaires et cette nouvelle institution qu'est la mission évangélique tsigane nous ont permis de mieux comprendre de nombreuses dimensions de la vie sociale des tsiganes : les difficultés à habiter, les difficultés avec l'écriture et la lecture, les difficultés à scolariser leurs enfants, le racisme institutionnel, les stigmatisations, et enfin, le cynisme des institutions dominantes et de leurs agents.
C'est une grande scène de théâtre où chacun joue un rôle prescrit par des impératifs sociaux parfois opposés. Le racisme se dissimule parfois sous des apparentes bienveillances. Si la marque du "gadjé" est celle de l'altérité, le marquage "gens du voyage" est celui d'un racisme institutionnalisé. Les usages sociaux des pentecôtistes tsiganes est une réponse aux impératifs des majoritaires.
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